En déménageant de Loire-Atlantique, nous avons aussi emporté un de nos nichoirs pour mésanges. Celui-ci avait accueilli un couple de Mésanges charbonnières. A Comayras, nous l’avons installé sur le mur de notre « écurie ». Au soleil du matin mais à l’ombre le reste de la journée. Au début, il a été visité plusieurs fois par des Mésanges bleues sans résultat, peut-être ont-elles trouvé le trou trop large. Les Mésanges bleues préfèrent les trous de 28mm de diamètre.

Un beau jour, un couple de charbonnières a tourné autour mais nous avons eu l’impression que malgré quelques entrées-sorties, elles avaient laissé tomber l’affaire. Finalement, de nouvelles allées et venues ont confirmé que la couvaison était terminée et que les nourrissages avaient commencé.

Une fois de plus, l’utilisation d’un nichoir par les oiseaux montre qu’il existe un manque de cavités. Peut-être trouvent-ils que ces cavités artificielles sont plus sûres. Le 28 juin à 08h33, les cris sont incessants et un jeune ou plusieurs se montrent en permanence au trou, ça sent le départ !

08h41, premier envol, puis les départs s’échelonnent rapidement. Les oiseaux sont flous sur les photos, tant ils sont rapides. Ils partent tous dans le tilleul tout proche où les appels des parents les attirent.
Le petit dernier, le sixième si nous avons bien compté, s’envole à 08h50 après plusieurs sollicitations des parents. Son départ est plutôt chaotique car il atterrit sur la terrasse puis repart et s’accroche au mur de la soue à cochon. Il s’envole de nouveau et nous le perdons dans les hautes herbes du jardin. Nous nous éloignons en espérant que les parents vont le retrouver avant les chats du quartier.
Il était plus en retard que le reste de la fratrie ; chez les oiseaux, ce n’est pas bon d’être le petit dernier.

Bonne chance !