
Images du jour, 27 avril 2022
Je vous ai déjà parlé de l’Empuse dans un article du 18 août 2021. Aujourd’hui c’est au tour de sa larve que Cécile a découverte ce matin dans les framboisiers.
J’abandonne donc mes travaux dans le grenier dès que Cécile me fait part de sa découverte. Cet insecte n’est pas rare, encore faut-il le découvrir. Prenant exemple sur Ellen Ripley, j’affronte l’alien, caché derrière mon reflex.

C’est une larve reconnaissable à son abdomen recourbé. C’est un mâle que j’identifie à la forme de ses antennes qui sous sa forme adulte ressembleront à des peignes. Elles lui permettront de capter les phéromones émises par la femelle. Le diablotin est agité et se positionne sous une feuille à l’horizontale.

La larve porte déjà cet étrange appendice sur le sommet du crâne.

Comme la Mante religieuse, l’Empuse capture ses proies – criquets, mouches, papillons – à l’aide de ses pattes ravisseuses qui les maintiennent fermement et les transpercent de leurs pointes redoutables. La larve choisit des proies à sa taille. J-H Fabre, le célèbre entomologiste, nourrissait son élevage de larves avec des mouches. Malgré leur aspect d’ogre, une mouche suffisait à les rassasier pour la journée, voire plusieurs jours.



Remarquez les ailes non fonctionnelles pour le moment
Les larves passent l’hiver en restant actives et deviendront adultes entre mai et août.
Jean-Luc Scott