Plus haut au mont Gargo

26 Août 2021

La fin du mois d’août approche et c’est le début du passage postnuptial des Pluviers guignards. Ces pluviers nichent dans les toundras pierreuses de Sibérie, les hauts plateaux scandinaves, les landes sèches d’altitudes d’Ecosse. Cette espèce ne semble plus nicher dans les Pyrénées où ses effectifs ne devaient pas dépasser les 10 couples.

Ce sont des migrateurs qui hivernent au Maroc, en Tunisie et en Espagne pour un petit nombre. Le mont Lozère et les sommets du Méjean dénudés constituent des haltes migratoires régulières.

Nous allons donc monter au sommet du Gargo, qui culmine à 1246m, situé au Sud-Est du causse Méjean.

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Mauvais atterrissage !

3 août 2021

Nous revenons de la Malène et roulons dans les gorges du Tarn. En aval du cirque des Baumes, nous avons la surprise de voir un oiseau inattendu. Un Vautour fauve est posé sur le parapet de la route. Je mets les warning de la voiture et m’approche doucement. Arrivé à sa hauteur, l’oiseau se met à battre des ailes sans décoller et se déplace sur le muret.

D’après son plumage propre au niveau de la tête et du cou, on peut penser que ce vautour ne s’est pas nourri depuis un moment. C’est un jeune vautour de l’année. A cet âge, la maîtrise de l’aérologie n’est pas totalement acquise. Un manque de courant ascendant, une faiblesse générale l’ont amené à se poser sur la route. Chaque année, de nombreux jeunes vautours se retrouvent dans cette situation au pied des falaises, dans des boisements et ne peuvent redécoller. En essayant de l’attraper, il risque de décoller et d’atterrir dans les arbres en contrebas de la route où il serait introuvable. Il n’est pas encore assez faible pour se laisser faire. N’étant pas équipés pour le capturer, nous le laissons à son triste sort. J’envoie un sms à la LPO Grands Causses pour les prévenir mais il ne sera pas retrouvé.